2.2. Handicap visuel

Il existe autant de cas possibles que de jeunes déficients visuels. C’est pourquoi il est très important de définir les adaptations avec les professionnels du service qui ont participé à l’élaboration du PPS (médecin ophtalmologiste, orthoptiste…).

 

Selon les situations individuelles :

 

  • verbaliser toutes les informations notées au tableau,
  • agrandir (sauf dans le cas d’une vision tubulaire) la police des documents présentés à l’élève , à la taille qui lui convient le mieux. L’agrandissement des documents en eux‐mêmes (par exemple, transformation des documents A4 en document A3) ne doit se faire que dans certains cas, car il peut rendre plus difficile, voire impossible, une vision globale,

 

  • surligner les mots clés,
  • privilégier la présentation des textes sous l’aspect de « colonnes »,
  • utiliser l’ordinateur (avec des logiciels adaptés pour certains) et la loupe électronique,
  • utiliser au maximum les contrastes dans les documents fournis,
  • privilégier les documents sur clé USB,
  • utiliser les feutres de couleur noir ou bleu (éviter le rouge et le vert) au tableau (suivant la vision),
  • tenir compte de la luminosité dans la classe et de l’emplacement de l’élève . Certains déficients visuels peuvent être autorisés à porter une casquette en classe,
  • parler et présenter les différents documents face à l’élève et non sur le côté (si champ visuel rétréci),
  • favoriser la prise d’informations par le toucher. Cela s’applique aux élèves aveugles qui ont besoin également de documents transcrits en braille et adaptés en relief et qui utilisent un ordinateur avec un logiciel spécifique qui permet la transcription braille/écrit pour la prise de notes, la rédaction des devoirs et la réalisation des évaluations.